le lac de Puclaro
La première nuit fût relativement difficile puisque Seb n’avait pas trouvé indispensable l’achat d’un matelas et que le sol était recouvert de grosses pierres (ce sera la seule nuit sans matelas !)…et pourtant, nuit inoubliable car réveillés par un mal de dos abominable, on sort la tête de notre tente et on découvre alors un ciel étoilé d’une beauté stupéfiante ! Je n’avais encore jamais vu autant d’étoiles dans le ciel et là, sous nos yeux la voie lactée et les étoiles filantes nous offraient un spectacle magnifique.
Nous sommes en fait dans l’un des endroits où le ciel est le plus pur au monde et beaucoup d’observatoires astronomiques s’y sont installés (atmosphère sèche et transparente, absence de toute pollution lumineuse et record mondial de nuits totalement dégagées). Selon les communautés spirituelles installées (sorte de baba cool un peu perchés !), c’est également cette région qui serait le point d’atterrissage des ovnis et centre énergétique de la planète ! Je surveille d’ailleurs toutes les nuits devant la tente mais j’attends toujours…
Sinon, Seb est comme un poisson dans l’eau ; ici, il y a du vent toute l’année de midi à 20h (heureusement pour moi, il y a quelques arbres qui coupent du vent…), il passe donc une bonne partie de la journée dans l’eau et s’éclate avec 25-30 nœuds en moyenne tous les jours.
L’endroit est pas mal fréquenté par les planchistes et kitesurfeurs. On a rencontré pleins de planchistes sympas qui habitent tous à Santiago mais pour les kitesurfeurs, c’est une autre histoire… Au Chili, le kite est synonyme de : frime, fashion et fils à papa. En clair, il arrivent tous en pick-up avec leur polola (copine officielle), gonfle leur plus belle voile sur la plage et vont à l’eau une vingtaine de minutes pour avoir finalement la voile dans l’eau plus que dans les airs…
